Ma
rencontre avec le destin.
Je vis cette femme au bout de ce couloir, son visage
ressemblait à un torrent de larmes, je ne
savais ni ce qu’elle avait, ni pour combien
de temps elle lui reste…
Je sentais son cœur se dessécher.
Dans son regard, elle me faisait comprendre : monsieur
! Je me noie, aide-moi, seul le fond de la mer m’attire.
Ses phrases m’arrivaient comme un train en
pleine figure,
Je buvais ses paroles
Je l’écoute, je ne disais rien,
Mais j’étais complètement là,
assis près de son lit,
Ecouter, comprendre et accepter c’est si facile
et si dure.
Donner de l’amour à ceux et à
celles qui n’en ont pas eux.
Donner de l’amour à ceux et à
celles qui l’ont perdue.
Nous devrions donner, toujours donner de son temps,
un peu à ceux et à celles qui ont
faim et froid.
Pleurer madame mon cœur est une éponge.
J.
Jacques
